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La
production fruitière intégrée consiste en la production
régulière de fruits de qualité tout en travaillant
de pair avec la nature, en mettant à profit ses forces de régulation
et en n'intervenant que lorsque cela est vraiment indispensable. La première démarche que l'arboriculteur doit effectuer est d'observer ses plantations afin de détecter la présence d'organismes nuisibles et surtout de déterminer l'importance de leurs populations. Pour se faire différents moyens sont mis à sa disposition : frappage, contrôle visuel, pièges sexuels et mécaniques, bandes pièges... Ces méthodes sont simples à effectuer mais demandent aux producteurs de la persévérance et du temps. |
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Dans
le cas où il y a un risque de dégâts économiquement
importants (seuil de tolérance dépassé), l'arboriculteur
doit opter pour un moyen de lutte. La priorité est bien sûr,
accordée aux ennemis naturels de l'organisme nuisible concerné,
mais dans le cas où ceux-ci sont insuffisants, l'arboriculteur sera
amené à choisir le traitement le plus approprié, biologique
ou chimique. Celui-ci devra être sélectionné en fonction
de sa spécificité à l'organisme nuisible et de sa plus
grande innocuité vis à vis de la faune utile, de l'environnement
et de l'homme. Outre la lutte contre les organismes nuisibles, l'arboriculteur devra également raisonner son désherbage, ses apports d'engrais, la croissance des arbres, la mise à fruit,... ainsi que l'aménagement de son environnement. |
Pour l'aider, il est suivi par des conseillers techniques qui interviennent dans les vergers par des réunions de groupe, des visites individuelles et des bulletins d'avertissements. |